
25 juil. 2025 / Bastian Klein
Photographier les tornades et les tempêtes
À la poursuite des tornades
Au coeur de Tornado Alley
Équipé du TAMRON 17-50 mm F/4 Di III VXD, le photographe Bastian Klein part à la chasse aux tornades et autres tempêtes, parcourant les étendues infinies des Grandes Plaines à la recherche de supercellules imposantes et de tornades insaisissables. Toujours à la recherche de ce moment parfait où la beauté et le danger s'entrechoquent.

Une sirène stridente déchire la chaleur étouffante de l'après-midi : une ville voisine donne l'alerte. Un coup d'œil vers le ciel suffit pour comprendre pourquoi : une supercellule se forme de manière menaçante au-dessus des plaines, son cœur de grêlons turquoise brillant de manière inquiétante derrière un rideau de pluie. Je me tiens au bord d'une route de campagne poussiéreuse, appareil photo à la main, les yeux rivés sur le mur de vent et d'eau qui tourne sur lui-même. Quelque part là-dedans, une tornade fait rage.
Je suis ici en tant que photographe, en plein cœur de la Tornado Alley, pour immortaliser ce qui ne peut être contrôlé : la puissance brute de la nature, sa beauté éphémère, la lumière avant l'impact. Chasser les tempêtes n'est pas un test de courage, c'est un choix conscient. Un choix de prendre des risques. Et de capturer des images qui ne peuvent être prises que quelques jours par an, dans quelques endroits rares de la planète.
L'immensité des Grandes Plaines, en particulier la tristement célèbre Tornado Alley aux États-Unis, offre certaines des meilleures conditions au monde pour observer de près les supercellules et les tornades. Nulle part ailleurs les masses d'air froid venues du Canada ne se heurtent aussi régulièrement et violemment à l'air chaud et humide qui arrive du golfe du Mexique. Il en résulte d'énormes orages rotatifs, appelés supercellules, qui donnent souvent naissance à des tornades.
Après quelques tentatives plutôt décevantes de chasse aux tempêtes en Allemagne, j'ai décidé de participer à un circuit organisé par Bastian Werner. En tant que chasseur de tempêtes expérimenté, il sait exactement comment interpréter les conditions météorologiques et quand il est temps d'arrêter de prendre des photos et de chercher un abri.
Quel objectif pour chasser les tempêtes ?
Lorsque vous chassez les tempêtes, la vitesse, la résistance et la polyvalence sont essentielles. C'est pourquoi j'ai choisi le TAMRON 17-50 mm F/4 Di III VXD, afin d'éviter de changer d'objectif pour protéger le capteur de la poussière et de l'humidité. La plage focale de 17 à 50 mm me permet de capturer à la fois la structure imposante d'une supercellule et de zoomer sur des détails saisissants sans perdre une miette de l'action.
La chasse aux tempêtes est une pure montée d'adrénaline, mais en réalité, une journée type implique également beaucoup de planification et de patience. Nous commençons à étudier les modèles météorologiques la veille au soir afin de trouver la meilleure zone cible pour le lendemain. En fonction des prévisions et de la distance, le réveil peut sonner très tôt... ou très tard, après s'être enfin effondré dans un lit d'hôtel.
La journée de chasse commence souvent calmement : petit-déjeuner, pause snack chez Walmart ou déjeuner décontracté. S'ensuivent des heures de route jusqu'à ce que nous atteignions la zone cible. Vient ensuite l'attente, généralement dans un café ou un restaurant routier, où nous suivons les mises à jour radar en direct et gardons un œil sur le ciel. Puis, soudain, la patience fait place à une tension pure, et la chasse commence.

Quand le ciel se met à tourner
Dès notre premier jour, nous assistons à un impressionnant phénomène météorologique appelé supercellule, qui produit plusieurs tornades de courte durée. La plage focale du 17-50mm allant de l'ultra-grand angle à la focale standard s'avère idéale pour capturer toute la structure de la cellule orageuse en rotation qui s'approche, appelée mésocyclone. Il s'agit d'un puissant courant ascendant en rotation au cœur d'une supercellule, où peuvent se former des tornades.

Notre attente est récompensée : nous apercevons une tornade très photogénique se former sous nos yeux. Elle commence par un élégant entonnoir qui descend de la base du mésocyclone, s'étirant lentement vers le bas jusqu'à toucher le sol et devenir une tornade à part entière. C'est là que la flexibilité de la plage focale 17-50 mm prend tout son sens : 17 mm pour capturer l'ensemble de la scène, puis un passage rapide à 50 mm pour les gros plans spectaculaires.

La tornade la plus dangereuse du voyage ne se révélera que plus tard, sous la forme d'un vortex caché derrière un mur de pluie battante. Une tornade dite « enveloppée de pluie » à l'intérieur d'une supercellule HP (haute précipitation), où le noyau de grêle turquoise caractéristique de la tempête devient un piège visuel. Ce qui semble fascinant de loin peut devenir mortel en un instant. Cette fois-ci, ce n'est pas le ciel qui nous avertit, mais les sirènes qui résonnent dans toute la ville, alertant les habitants de l'approche d'une tempête potentiellement mortelle.

C'est l'instant de vérité, tant pour le matériel que pour le photographe, un de ces moments critiques où chaque seconde compte. On a rarement le temps d'installer tranquillement un trépied lorsqu'on poursuit une tempête. La plupart du temps, je photographie à main levée dès que je sors de la voiture. Devant une supercellule, il fait souvent sombre, il y a beaucoup de vent et c'est le chaos. Même la stabilisation d'image intégrée a ses limites. Je mise donc sur des vitesses d'obturation supérieures à 1/100 s pour obtenir des photos nettes dans ces conditions extrêmes.

Capturer les éclairs
Le trépied prend toute son importance lorsqu'il s'agit de photographier des éclairs. Pour cela, je photographie en mode intervalle avec des vitesses d'obturation comprises entre 1/40 de seconde et une seconde, afin de capturer toute l'énergie brute de l'orage. Lorsque vous photographiez des éclairs, en particulier la nuit, une règle s'applique toujours : mieux vaut sous-exposer que de risquer de surexposer le cadre, car un éclair trop lumineux brûlera complètement la photo.

Le trépied prend toute son importance lorsqu'il s'agit de photographier des éclairs. J'utilise l'intervallomètre de mon boitier avec des vitesses d'obturation comprises entre 1/40 s et une seconde, afin de capturer toute l'énergie brute de l'orage. Lorsque vous photographiez des éclairs, en particulier la nuit, une règle s'applique toujours : mieux vaut sous-exposer que de risquer de surexposer le cadre, car un éclair trop lumineux brûlera complètement la photo.

En plus des supercellules HP spectaculaires, nous avons rencontré pendant notre voyage une supercellule LP (Low Precipitation) particulièrement photogénique, qui se détachait de manière impressionnante après le coucher du soleil sur la lueur rougeâtre d'un nuage en enclume. Les supercellules LP se caractérisent par de faibles précipitations et révèlent ainsi des structures particulièrement claires et délicates. Cette cellule nous offre des éclairs impressionnants entre les nuages et de rares flashs rouges semblables à des éclairs, appelés « sprites rouges », qui apparaissent haut dans la mésosphère au-dessus de la tempête et ne durent que quelques millisecondes.
Dans la Tornado Alley, les photographes météo rencontrent une extraordinaire diversité de sujets : des tornades tourbillonnantes et des supercellules imposantes aux nuages arcus caractéristiques (nuages en étagère), en passant par les nuages muraux tournoyant de manière inquiétante et les spectaculaires formations mammatus. Et à chaque fois, on peut admirer des vues à couper le souffle de supercellules brillant dans la lumière dorée du soir.
Une symbiose parfaite entre aventure et technologie
En parcourant mes photos, je me rends compte à quel point les conditions météorologiques extrêmes peuvent être incroyablement variées et fascinantes. Ce voyage n'a pas seulement été une réussite photographique, il m'a également permis d'approfondir mon appréciation de la nature et de sa beauté brute et saisissante. Le TAMRON 17-50 mm F/4 Di III VXD s'est révélé être le compagnon idéal pour ces conditions extrêmes.
Chasser les tempêtes dans les Grandes Plaines : une aventure que je referais sans hésiter. Et le TAMRON 17-50 mm sera à mes côtés.
A propos de l'auteur : Bastian Klein

Bastian Klein est un photographe amateur passionné qui se consacre principalement à la photographie de paysage et à l'astrophotographie. Fin 2020, alors qu'il débutait dans la photographie, il a participé avec succès au concours Tamron Creativity Contest dans la catégorie paysage. Pour obtenir la photo parfaite, il se place au-dessus de la brume matinale à l'aube ou sous un ciel étoilé scintillant tard dans la nuit, toujours après une préparation minutieuse et convaincu que l'effort en vaut la peine. Fidèle à sa devise, « La photographie est une passion », il crée des images conçues pour susciter un véritable effet « waouh » chez le spectateur.
Produits TAMRON mentionnés dans cet article
17-50mm F/4 Di III VXD
Modèle A068