/ Erisphere

28-75 mm G2 le zoom polyvalent taillé pour l'aventure

Dans les steppes désertiques de Mongolie

Dans les steppes désertiques de Mongolie

Depuis 6 ans le photographe Léo Coulongeat alias Erisphere a parcouru une vingtaine de déserts pour aller à la rencontre des hommes qui ont choisi, ou non, de vivre dans ces endroits éloignés. Si l’idée au départ était de réaliser un projet photographique artistique personnel, au fil du voyage il s’est transformé en un projet orienté entre le photoreportage et le voyage spirituel.

Aujourd’hui il collabore avec les éditions Du Chêne pour sortir un livre photo de 400 pages qui reprendra ses écrits et ses images autour des déserts. La sortie est prévue pour Février 2023. C’est dans ce cadre-là que Léo est parti en Mongolie équipé du tout nouveau 28-75 mm G2 afin d’étoffer la carte des déserts du monde qui sera présentée dans ce livre.

Il nous fera l’honneur de présenter, le samedi 8 octobre, ce fabuleux projet sur le stand Tamron au Salon de la Photo 2022.

Quel matériel photo as-tu choisi pour ce projet et pourquoi ?

Mon matériel photo a évolué dans le temps. La première moitié du voyage j’ai voyagé en sac à dos ; il était essentiel que je voyage le plus léger possible, j’avais un Canon 6D MKI puis MKII avec un Tamron 24 70 G1 puis G2 ainsi qu’un drone.

Depuis 3 ans je suis passé au Sony A7III avec le 28-75 mm et le 17-28 mm. Plus récemment dans des voyages où j’étais en 4x4, je me suis permis le luxe d’amener le 70-180 ou encore le 150-500 mm.

Si dans les derniers voyages j’avais plus de matériel avec moi, je devais toujours faire des choix au moment de descendre de la voiture, avant de commencer les marches qui peuvent durer parfois plusieurs heures.

Finalement pour cette étape en Mongolie j’ai eu l’opportunité de tester le nouveau 28-75 mm G2 qui convient parfaitement à ce type de reportage pour sa légèreté, sa polyvalence et son faible encombrement.

Quel a été ton itinéraire au cours de ce voyage ?

J’ai voyagé dans le désert de Gobi au sud de la Mongolie pendant 2 semaines. Je me suis enfoncé assez loin dans le désert pour aller à la rencontre des semi-nomades qui vivent dans la plus grande simplicité, et pour découvrir des zones arides étonnantes.

Comment as-tu été reçu par les locaux ? Ont-ils l’habitude de ce genre de rencontre ? Des coutumes, rituels ?

Comment as-tu été reçu par les locaux ? Ont-ils l’habitude de ce genre de rencontre ? Des coutumes, rituels ?

En dehors de la capitale, la quasi-totalité des mongols sont éleveurs semi-nomades. De -par la nature difficile de leur mode de vie, c’est un peuple qui s’entraide beaucoup et a donc l’habitude d’accueillir de manière très chaleureuse. C’est d’ailleurs un trait qu’on retrouve souvent dans les déserts autour du monde. En plus de l’entraide qui rend ces peuples accueillants, l’éloignement est propice à un mode de vie spirituel qui génère souvent beaucoup de bienveillance.

On retrouve un rituel systématique lorsqu’on passe la porte d’une yourte dans le Gobi : on se salue puis le voyageur est invité à s'asseoir pour déguster la boisson nationale : un mélange de thé, de sel et de lait de chèvre.

Quels ont été tes conditions ? Comment le 28-75 mm G2 a réagi ?

J’ai eu la chance de partir en Mai, le mois où on subit le moins les extrêmes. La plupart du temps il a fait 30 degrés la journée et 10 la nuit. Cependant dans le South-Gobi j’ai était surpris quand lors d’une journée où il faisait 35 degrés nous avons pénétré dans une chaine de montagne. La température a commencé à baisser d’un degré toutes les 10 minutes. On a fini par se retrouver sous un glacier autour de zéro degré et avec un peu de pluie.

D’expérience les objectifs Tamron ont toujours bien résisté aux grands changements de température et à l’humidité. Le 28-75 G2 n’a pas bougé. J’ai même remarqué que les bagues de focus/zoom n’ont pas été impactées alors que parfois lors de grand changement de température on peut ressentir une légère friction/détente des bagues.

Le 28-75 G2 dispose d’un bouton personnalisable (Tamron Lens Utility), quelle fonction as-tu utilisé ?

Le 28-75 G2 dispose d’un bouton personnalisable (Tamron Lens Utility), quelle fonction as-tu utilisé ?

J’ai utilisé le bouton pour basculer entre AF et MF. C’est assez pratique car le bouton est très réactif et il est placé idéalement à côté de la bague de mise au point. Ça m’a permis d’être plus efficace sur certaines prises de vue.

Tu as fait beaucoup de rencontre, l’occasion de réaliser d’incroyables portraits. L’AF t’a-t-il donné satisfaction ?

J’utilise beaucoup l’AF avec suivi des yeux. Cela marche très bien avec le Sony A7III couplé au 28-75mm. J’ai remarqué un gain de vélocité non négligeable de l’AF avec ce G2 qui m’a servi dans ce voyage surtout en basse luminosité.

Quel atout principal retiens-tu de cet objectif ?

Pour moi les deux principales évolutions que j’ai noté par rapport au G1 sont l’AF et la construction plus robuste. Le Bokeh et le piqué étaient déjà très bon sur la version G1.

As-tu des conseils à donner aux gens qui souhaiteraient entreprendre un tel voyage ?

As-tu des conseils à donner aux gens qui souhaiteraient entreprendre un tel voyage ?

Ce qu’on ne voit pas derrière les images c’est les heures de routes parcourus. Il faut être prêt à accepter des conditions de voyage parfois rudes.

On alterne entre l’énergie puissante des débuts et fin de journées avec les belles lumières et la fatigue des heures de route en plein soleil. Ce n’est rien d‘autre que le reflet de ce qu’il se passe dans nos vies de tous les jours finalement : une alternance de moments de joie, et de moments de difficultés. Seulement ici ce mécanisme est exacerbé. Derrière cette difficulté c’est donc un très bon moyen de travailler sur soi.

C’est ce que j’aime beaucoup lorsque je voyage dans les déserts, cela se révèle profondément constructif sur le plan spirituel.

C’est une expérience incroyable que tu as vécue, si tu devais retenir un souvenir, un instant, lequel serait-il ?

Vers la fin du voyage je grimpe, seul, en haut d’une dune atteignant quasiment 300 mètres. La montée est harassante, mes poumons et mes jambes me brûlent. La fatigue accumulée de tous ces jours de voyage se fait ressentir. Il reste 20 mètres, puis 10 mètres avant d’arriver en haut de la dune. Stupeur. Un bruit magnifique accompagne mes derniers pas : le chant des dunes.

C’est une magnifique symphonie qui émane du sable à mesure que je me déplace. Ce phénomène qui vient du frottement des grains de sable entre eux n’arrive que quand ces petites billes sont dans une certaine configuration et à une certaine température. Cette harmonie s’offre à moi ce matin-là.

Cela fait 6 ans que j’ai foulé ma première dune dans un désert en espérant pouvoir entendre cette musique. Et enfin, ici, le désert accepte de me livrer ce cadeau magnifique, cet hymne du désert, seul, en haut d’une des plus haute dune du monde.

A propos de l'auteur : Léo Coulongeat alias Erisphere

Originaire de La Rochelle, Léo se présente comme photographe sous le nom d’ERISPHERE. Ingénieur de formation, c’est en 2013 qu’il commence à pratiquer régulièrement la photographie, notamment au cours de ses voyages. Il apprend en sillonnant les lieux abandonnés et par l’échange direct avec d’autres photographes. Depuis 2016, c’est la photographie de voyage qui l’anime avec un attrait particulier pour les déserts.

Pour en savoir plus sur l'auteur, consultez le site :
Share this article:

Jusqu'à -1000€ de remise immédiate

Du 22 Avril 2024 au 31 Juillet 2024

Abonnez-vous à notre newsletter

Help-Center

TAMRON Lens Utility

TAMRON Lens Utility

Configuration individuelle avec le logiciel TAMRON Lens Utility.

Téléchargements

Téléchargements

Trouvez des manuels, des données techniques et des catalogues

Support

Support

Notre service support répondra à vos demandes